« A l'époque du Web 2.0, de l'information collaborative, des réseaux
sociaux, l'industrie de l'information semble perdre un peu ses repères.
Assistons-nous à une évolution ou une révolution ? »
C'est la question que me posait un étudiant lors de la remise des prix I-Expo 2008, à l'occasion d'un petit
événement organisé pour célébrer les "trois ages de l'information". Voici ma
réponse, sous forme de témoignage.
Mot-clé - 1994
Jack Bauer : le pilote que la Fox nous a caché
Une bombe, un héros qui court, des agents stressés, tous les éléments sont en place... mais dix ans plus tôt ! 24: The Unaired 1994 Pilot (24, le pilote inédit de 1994), est une parodie hilarante de la célèbre série dans laquelle Jack Bauer doit sauver le monde une nouvelle fois avec les moyens à […]
Librarything, et la bibliothèque mondiale devient réalité

Librarything est une des
choses les plus excitantes qui soit arrivé dans le monde des bibliothèques
depuis plusieurs années. Ce service d'origine américaine permet en
effet à tout un chacun de cataloguer très simplement sa bibliothèque, puis de
la publier pour activer enfin tous les ressorts des réseaux sociaux
contemporains. Le rêve de Paul Otlet serait-il en train de se
réaliser ?
Mosaic de souvenirs

Back in 1994. A
cette époque, pour se connecter au Net depuis une université, il faut monter
une carte réseau Ethernet, installer ses pilotes, puis la pile TCP-IP,
également appelée en anglais « socket ». Cette dernière permet à votre
micro autiste de se mettre à communiquer avec les serveurs de la Terre entière,
par le biais de la novlangue técépéipé. S'offrent à vous alors une multitude de
serveurs Telnet en mode ligne de commande, de copieux FTP regorgeant de
fichiers abscons, la messagerie mondiaaale sans vraiment avoir d'annuaire...
Bref, pleins de trucs super, mais rapidement un peu... chiants.
Intelligence collective 2.0 : le savoir au coeur de l'ingénierie du lien social

Vous ne pensiez pas vous en tirer à
si bon compte, tout de même. Ayant constaté avec perplexité les chiffres de
fréquentation et les commentaires délirants suite à la première partie, je consens avec une pincée de démagogie à
poursuivre ces quelques réflexions. Attention, je vous conseille vivement de
lire la première partie ici avant d'entamer ce nouveau volet, vous
serez prévenus, pas la peine d'imaginer l'esquisse d'un procès ("suite à la
lecture de ce blog, mon client s'est pris les pied dans la cinécarte et nous en
a fait tout une cosmopédie...").
Do you (still) Yahoo ?

Un récent reportage du Journal
du Net consacré aux « origines de Yahoo! » m'a soudain projeté près de 13 ans en
arrière, aux premiers jours de la recherche sur le Net. Je ne sais plus comment
j'avais pu avoir vent de l'URL de ce qui n'était encore qu'une liste de
liens : http://akebono.stanford.edu/yahoo. Akebono pour le mystère (je ne
saurai que plusieurs années plus tard que c'était le nom d'un célèbre sumotori
et que cela signifiait "aurore" en japonais), Stanford pour la classe et le
prestige, Edu pour le sérieux et, enfin, surtout, Yahoo! pour le fun.
Intelligence collective 2.0 : le savoir comme nouvelle infrastructure

C'est en 1994 que paraît
L'intelligence collective : pour une anthropologie du cyberspace.
Un ouvrage qui, à défaut de marquer les foules, m'aura bien fait phosphoré,
ainsi que certains de mes collègues du DESS auquel je participais. Pierre Lévy,
son auteur, décrypte en philosophe qu'il est l'avènement du cyberespace comme
une véritable perspective anthropologique. Rien de moins. Donc très excitant à
l'époque des premières connexions Internet. Je viens de retrouver de vieilles
notes, ce qui va me permettre de vous affranchir dans les grandes largeurs sans
avoir à relire le bouquin. Intéressant de retrouver ces quelques concepts pour
dresser un premier bilan d'étape une dizaine d'années plus tard. A l'heure où
l'on parle beaucoup de Web 2.0, voyons voir si la philosophie peut nous être de
quelque secours.
Wired : un zeste de happy few pour les many others

Wired existe
toujours : le magazine a un site, encore heureux ! Mais je ne lis plus
Wired. Peut-être ai-je tort.
Je l'ai lu avec beaucoup d'attention, le déchiffrant patiemment, au milieu des
années 90. A cette époque, Wired était véritablement la Bible, pour celui qui
avait la chance de suivre les développements prometteurs du numérique.