
Le geek et le hacker sont des figures
emblématiques de la révolution informatique, utilisés de plus en plus
fréquemment dans la littérature. Pas toujours à leur avantage. Exemples.
J'ai revu l'autre soir
Wargames (John Badham, 1983) et je m'en vais vous narrer ce mythe
fondateur, à l'origine de nombreuses vocations. Alors si aujourd'hui
vous travaillez chez Microsoft alors qu'à douze ans vous vous rêviez en pirate
des réseaux, cette relecture est pour vous.
C'est l'histoire de David Lightman, un jeune cancre américain de 17 ans qui
possède dans sa chambre un ordinateur avec écran hublot et gros modem. Juste
avant que notre héros se connecte à l'histoire, nous suivons une réunion au
Norad (Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord) où il est
décidé, contre l'avis des militaires, de ne plus avoir recours à des agents
humains pour lancer des missiles, mais plutôt au système WOPR (War Operation
Planned Response), réputé infaillible.
Première acte de bravoure de notre héros hacker : changer ses notes de
biologie et celles d'une copine, directement depuis sa chambre avec sa grosse
babasse : un coup de fil à l'ordinateur, le login récupéré dans le tiroir
de la secrétaire du dirlo et hop le tour est joué, c'est comme cela que ça se
passe dans les écoles américaines en 1983 !